Aurous, le popcorntime de la musique : chronique d'une mort annoncée

aurous 1 nov. 2015

 Il y a quelques temps je m’étais inscrit comme beaucoup à la liste de diffusion d’Aurous, ce fameux lecteur de musique façon PopcornTime.

Puis bien entendu j’avais eu l’info de la mise à disposition des premières versions, pour Linux dans mon cas.

Aurous1

Aurous2

Une fois installé j’avais été quelque peu déçu comme quasi tout le monde :

Bref, comme il fallait s’y attendre, le projet a vite été rattrapé par la dure réalité de la Vie : pirater n’est pas légal, nul-part et encore moins aux USA.

Aurous3

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Beh oui… le pauvre. Il pensait pouvoir faire sa pub façon Spotify/Deezer/Quobuz/AppleMusic etc sans être inquiété.

Et c’est bien là que je ne comprends toujours pas l’attitude du fameux Andrew… Comme plein d’initiatives personnelles, souvent liées au warez, le projet était bien ficelé sur le papier mais y’avait quelques trucs qui me laissaient perplexes :

  • Aurous Group : pourquoi pas. Légal ou non on peut se nommer ainsi mais ça donnait le ton,
  • Copyright / All rights reserved : Certes y’a eu du boulot au niveau du code mais mettre un (c) sur un truc qui sert uniquement à pirater c’est assez ambitieux,
  • Adresse à Miami : là déjà ça sent le gars qui se prend pour une startup, on sent aussi une odeur de pâté qui monte doucement,
  • PressKit sur le site Web : on a le pâté sous les yeux là,
  • Son email envoyé suite à son “petit souci” avec la RIAA : clairement on comprend que c’est un doux rêveur. Et on mange le pâté.

J’ai mis ça sur le compte de son jeune âge. Oui ça fait très stéréotypé mais c’est la seule explication plausible que j’ai eu.

 

Sauf qu’il n’en est pas resté là, et j’ai beaucoup moins pris ça avec recul et bienveillance quand j’ai vu qu’il se servait de sa liste de diffusion pour vendre ses jeux sous Steam. Si encore il vendait une compétence en développement (vu le boulot sur Aurous) pourquoi pas mais là c’est bien autre chose.

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