Dash (ex DarkCoin) : une des monnaies virtuelles les plus anonymes via l’algorithme X11

bitcoin 18 déc. 2015

Je vous présente Dash. Non, pas la lessive. Originellement nommé “DarkCoin”, la connotation trop péjorative/abstraite/badboy de ce nom l’a fait évoluer sur l’actuel. Il en a toutefois conservé sa dénomination sur les marchés : “DRK”.

 

dash_logo_lÀ l’instar des connus et reconnus BitCoin, LiteCoin etc Dash est une crypto-monnaie. Comme toutes, sa valeur d’échange dépend du marché et de sa popularité. Cependant il n’y a guère que le BTC, le plus utilisé, qui soit devenu très cher. Dash fait donc partie de ces monnaies qui montent doucement et restent encore accessibles.

En effet si, à cet instant précis, 1 BTC = 422€ il convient de noter que 1 DRK = 2.37€. Comme pour le BitCoin il est tout à fait légal de l’utiliser et ce simple fait ne fera de vous ni un pédophile ni un terroriste.

L’intérêt de Dash réside notamment dans son algorithme de hachage, X11, qui utilise plusieurs itérations de 11 algo : blake, bmw, groestl, jh, keccak, skein, luffa, cubehash, shavite, simd, echo. Ce qui signifie, dans les grandes lignes, que :

 – DRK est plus complexe à miner que BTC qui peut se créer via des systèmes dédiés (ASICs) qui font monter sa difficulté de minage de manière exponentielle, donc son coût de création et influence son prix d’achat,

 – Sa preuve de travail (Proof Of Work) est plus complète que celle du BTC et rend de fait DRK plus anonyme et sécurisé dans les échanges.

Tout comme pour le BitCoin, dont BlockChain permet de suivre les transactions, Dash possède aussi son explorateur. La différence est que si les transactions BTC peuvent se tracer et permettent de trouver à la fois le wallet de destination et d’expédition via la transparence des échanges, il est en revanche impossible de faire de même avec DRK qui utilise un système de mélange des transactions dans son wallet : Darksend+.

Ce système permet de noyer les transactions identiques afin d’altérer la transparence des sources et destinations d’une chaîne précise. C’est le principe de base du “nettoyage” des BTC évoqué à la fin de cet article. Et c’est bien là tout “le charme” de cette crypto-monnaie : là où certains verront une technique d’altération des échanges visant à protéger des malfrats, j’y vois une garantie de confidentialité accrue. Les couteaux sont en vente libre et peuvent servir à faire du mal, pour autant tous les utilisateurs de ces ustensiles ne sont pas des tueurs. L’utilisation à bon ou mauvais escient de n’importe quel outil ou technique dépend de chacun et de sa capacité de responsabilisation (au-delà de la morale).

 

Comme pour toutes les monnaies de ce genre il vous faut un wallet (porte-feuilles numérique). De préférence un local, ceux en ligne étant hélas trop susceptibles de se faire pirater. Dash en propose 2, qui sont compatibles Linux, Windows et OSX.

Jusqu’à cet article j’utilisais le wallet Dash Core mais je vais passer sur la version Dash d’Electrum (que j’apprécie) qui est le wallet que j’utilise pour BTC. La seule différence étant le nombre restreint de serveurs (nécessaires pour opérer les transactions) comme pour quasi tout autre monnaie face au BitCoin de toute manière.

Electrum_BTC_DRK

 

J’avais publié un rapide tutoriel de minage sur un forum privé et HardWare en a rédigé un plus détaillé et en libre accès sur Mondédié pour ceux qui seraient intéressés.

Vous pouvez en acheter sur AnyCoinDirect, LiteBit ou encore WeSellCrypto. Pour les échanger, par exemple des Dash minés contre des BTC, allez regarder du côté de LiteBit, AskCoin, ccdek ou Banx.

Si vous ne vous servez pas de Dash pour acheter des BTC, vous pourrez certainement leur trouver une autre utilité parmi cette liste de commerçants.

 

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